Dans le cadre d’une enquête exclusive que Valeurs actuelles mènent depuis quelques semaines, de nombreuses sources dans les services de renseignement français ont été interrogées entre le 23 et le 29 avril sur l’origine du coronavirus.
«Nous avons l’absolue certitude que ce n’est pas une fuite du laboratoire P4», explique ainsi un spécialiste du sujet au sein des services français.
Plusieurs dizaines de souches du virus analysées
D’après un autre, ils ont pu, «assez tôt», récupérer «plusieurs dizaines de souches du virus» et les ont «faites analyser par des experts scientifiques».
«Toutes les souches analysées montrent qu’elles n’ont pas été modifiées humainement. La souche est bien animale, elle a été transmise à l’homme sans qu’on sache encore exactement pourquoi. Elle ne vient pas d’une fausse manipulation ou d’une fuite».
Une troisième source a tenu à souligner: «Cela se voit très vite si la souche a été manipulée par l’Homme».
Des failles de sécurité
Interrogés par le magazine, les agents du renseignement ont fait savoir que les autorités françaises «ont la conviction depuis plusieurs semaines que le virus n’est ni issu d’une manipulation, ni d’une fuite, ni même d’une action volontaire».
«Il n’est pas aux normes, il est en fait plutôt du niveau P3», a indiqué une source de Valeurs actuelles. Un autre a résumé: «On a beau se dire tout cela…ça n’exonère en rien, pour autant, la responsabilité considérable de la Chine dans la crise que nous vivons.»
Les accusations de Donald Trump
Le Président américain a à plusieurs reprises accusé la Chine de la propagation du coronavirus dans le monde. Et en dépit des affirmations de ses services de renseignement selon lesquelles le Covid-19 n’a pas été créé par l'Homme ou modifié génétiquement, Donald Trump a dit penser le 30 avril que le virus proviendrait d’un laboratoire de Wuhan. Il a également menacé Pékin de représailles.