Le gouverneur de la préfecture d'Akita dans le nord du Japon a pris des mesures extraordinaires pour protéger le chat sibérien que Vladimir Poutine lui avait offert en 2013: il l’a placé en isolement pour s’assurer qu’il ne contracte pas le coronavirus.
Échange de cadeaux
En 2012, le gouverneur de la préfecture japonaise d'Akita, Norihisa Satake, avait donné un chiot de race akita nommé Ioumé («rêve» en japonais) au Président russe, un signe de gratitude pour l'aide apportée par la Russie à la région du nord-est du Japon, qui comprend la préfecture d'Akita, après le fort séisme et le tsunami de mars 2011. À son tour, M. Poutine avait offert au gouverneur un chat sibérien nommé Mir («paix» en russe), en 2013.
今日2/12は、シベリア猫 #ミール君 の誕生日!ロシアのプーチン大統領から佐竹知事に贈られたミール君は8歳になりました。
— 秋田県庁 (@pref_akita) February 12, 2020
なお、映像第9弾は、#猫の日 (2/22)に公開予定です。ミール君?という方は、リンク先ページをご覧ください。https://t.co/D059Ifaq4n#HappyBirthday #誕生日 pic.twitter.com/MzPHCaW6k8
Mir, dont le nom est prononcé Miru en japonais, est rapidement devenu un membre à part entière de la maison du gouverneur, lequel en publie régulièrement des photos sur le Net.
Mesures prises pour le protéger
Norihisa Satake a placé l’animal en isolement après des informations sur des chats domestiques ayant contracté le Covid-19 aux États-Unis. Désormais, Miru n’est en contact qu’avec les membres de la famille du gouverneur.
Pour ce dernier, Miru est un membre de la famille. Selon lui, il a de l’appétit, est fort et joyeux, a un caractère calme et vit en harmonie avec les six autres chats de la maison.
«C'est une créature spéciale pour moi - [mon] âme se repose quand je vois son museau», a-t-il déclaré.
Des premiers cas confirmés aux USA chez des chats
Deux chats de l'État de New York sont devenus les premiers animaux domestiques des États-Unis à avoir été testés positifs au Covid-19, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Les autorités sanitaires américaines estiment que rien ne prouve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation du coronavirus aux États-Unis et ne recommandent pas de dépistage automatique.
Il n'y a actuellement aucune preuve indiquant que les chats puissent transmettre le Covid-19 aux humains.