Quatre surveillants ont été violemment agressés vendredi 24 avril à la maison d'arrêt de Besançon par deux détenus «d'une même fratrie» qui refusaient d'être séparés, a appris l'AFP le lendemain, de source syndicale.
L'agression s'est produite vendredi après-midi, a indiqué dans un communiqué le syndicat SNP-FO.
Les deux hommes, issus «d'une même fratrie», se trouvaient dans la même cellule mais devaient être séparés «suite à un incident survenu» jeudi, selon le communiqué.
Selon le SNP-FO, les quatre surveillants venus les séparer ont alors essuyé «une débauche de violence» de la part des deux détenus, qui ont cassé «deux côtes» à un surveillant et brisé une dent à un de ses collègues.
Les deux autres surveillants ont été touchés à une main pour l'un et aux cervicales pour l'autre, selon le syndicat.
L'agressivité qui s'amplifie
«Il faut mettre un terme à cette banalisation d'agressivité qui malheureusement s'amplifie au fil des mois et des années», insiste SNP-FO dans son communiqué, exigeant le placement de deux détenus en «quartier disciplinaire» ainsi qu'une «peine pénale exemplaire».
A l'image des autres établissements pénitentiaires, la maison d'arrêt de Besançon, qui dispose d'environ 280 places, est soumises depuis mi-mars à diverses restrictions en raison de l'épidémie de coronavirus, comme l'arrêt des parloirs et des activités collectives.