Pour remédier à la pénurie qui touche actuellement la Belgique, les autorités wallonnes réfléchissent au nettoyage et à la réutilisation des masques, rapporte l’agence de presse Belga ce samedi 18 avril.
Ainsi l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) teste-t-elle en ce moment un procédé de décontamination des masques chirurgicaux et FFP2. L’initiative réunit le CHU de Liège, l’Université de Gand et diverses entreprises. Ce test associe plusieurs méthodes de décontamination: par chaleur sèche, UV, plasma ou peroxyde d’hydrogène.
Premiers résultats
Les premiers résultats de l’étude sont encourageants et montrent que la décontamination n’affecte pas l’efficacité des masques. Les spécialistes estiment également pouvoir réduire drastiquement la charge microbienne, jusqu’au niveau d’un masque neuf.
«Les différentes méthodes de décontamination ont également été appliquées à des masques portés pendant 3 heures consécutives: les différents traitements proposés par les sociétés wallonnes ont permis de réduire la charge microbienne au niveau de celle observée sur les masques neufs», souligne le gouvernement après la parution des résultats intermédiaires de l’étude.
Les autorités wallonnes se félicitent du succès de cette première phase de test, qui doit permettre de «mettre en place des protocoles d’utilisation», tout en rappelant que l’étude n’est pas terminée.