Lors de son allocution le 13 avril, Emmanuel Macron a proposé une «initiative d’annulation de dette massive» des pays africains afin d’aider le continent aux prises avec la pandémie de Covid-19.
L’idée a fait réagir Éric Zemmour dans l’émission Face à l’info sur CNews. Loin d’y être opposé, il l’a cependant assortie de certaines conditions.
Éric #Zemmour : «Je pense qu’ils annulent la dette pour empêcher une nouvelle vague migratoire vers l’Europe. Mais j’aurais aimé qu’on demande des contreparties aux chefs d’État africains!!» #Facealinfo #Cnews #COVID19 pic.twitter.com/SSkFtdykIP
— Ni©olas Wa|z ✝︎✡︎🥨🚋☢︎ (@_samsonico_) April 14, 2020
L’essayiste a d’abord fait référence à un article de l’ancien directeur du Fonds monétaire international:
«Dans un long papier, Dominique Strauss-Kahn craignait une vague migratoire inédite, encore plus massive qu’en 2015. Si évidemment l’épidémie atteignait l’Afrique, et que vu qu’il n’y pas de service de santé adapté à ce genre d’épidémie, les gens fuiraient et fuiraient vers l’Europe.»
Selon lui, l’initiative présidentielle a pour but d’éviter une vague migratoire massive.
Quelque chose en échange
Il juge néanmoins qu’il faudrait une contrepartie. Par exemple, que les pays africains reprennent leurs migrants clandestins ou s’occupent de la maîtrise de la natalité sur leur territoire.
«Moi, ce que j’aurais aimé, c’est qu’en échange, on demande quelque chose aux chefs d’État africains, par exemple signer les certificats de nationalité pour reprendre leurs clandestins, ou des engagements sur la maîtrise de leur natalité, vous voyez, des choses simples. Mais pas qu’on annule leur dette comme ça gratuitement », a-t-il conclu.