Kellyanne Conway, conseillère de Donald Trump, a pris la défense du Président dans sa décision de suspendre les cotisations américaines à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), car celle-ci, affirme-t-elle, a eu avant le Covid-19 l’occasion d’essayer à 18 reprises d’empêcher le coronavirus de faire des ravages.
«Certains scientifiques et docteurs disent qu'il pourrait y avoir d'autres souches, que ça pourrait revenir à l'automne, avec une force limitée. C'est le Covid-19 les amis, pas le Covid-1. On aurait pu penser que les responsables des faits et des chiffres à l'OMS seraient les mieux informés», lance-t-elle sur Fox News.
Kellyane Conway, proche conseillère de Donald Trump, accable l’OMS parce qu’on n’en est pas seulement à covid-1 mais covid-19.
— Cédric Faiche (@cedricfaiche) April 15, 2020
Comme si c’était le 19ème coronavirus.
19, c’est pour 2019, l’année de son apparition 🤷🏻♂️
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Kellyanne Conway pointe l'OMS pour sa malhonnêteté dans ses premières déclarations sur l'épidémie de coronavirus et pour s'être alignée sur les positions de la Chine que Washington accuse d’avoir dissimulé la gravité du virus.
La décision de Trump
Le Covid-19 a été baptisé ainsi parce que l'agent pathogène a été identifié dans le cadre de l'épidémie qui a éclaté dans la ville chinoise de Wuhan en décembre 2019. Le coronavirus a été qualifié de «nouveau» car il s'agit d'une souche relativement nouvelle de même famille virale de maladies comme le SRAS.
«Elle [Kellyanne Conway, ndlr] ne sait pas que Covid-19 signifie coronavirus 2019. Ce sont les gens qui dirigent notre gouvernement, les amis», écrit un internaute sur Twitter.
Kellyanne Conway is blaming WHO for not figuring this all out since this is the "nineteenth COVID, not the first folks." She does not know that COVID-19 stands for corona virus 2019. These are the people running our government, folks. #KingTrump #blamegame https://t.co/F8d6kHIZ4o
— BeeBee 🌊 🇺🇸 (@BeeBee5977) April 15, 2020
En pleine crise du coronavirus, le Président américain a décidé de cesser le financement de l'OMS, estimant que l’organisation avait «failli à ses devoirs essentiels» dans la lutte contre la pandémie et devait en assumer la responsabilité.