Une patiente de 46 ans, souffrant d’un cancer de l’utérus, a été transportée le 11 avril dernier dans une clinique privée de Coronel Oviedo, au Paraguay, pour des problèmes de tension artérielle. Gladys Rodríguez de Duarte y a été examinée par un médecin qui, deux heures plus tard, l’a déclarée morte, a relaté le journal paraguayen ABC Color.
«Il [le médecin, ndlr] a supposé qu’elle était morte et me l'a rendue nue, comme un animal, avec son certificat de décès. Il n'a même pas essayé de la réanimer […]. Ils l'ont débranchée et l'ont transférée aux pompes funèbres», a déclaré sa fille, Sandra, selon la chaîne de télévision paraguayenne TV Aire.
La femme a été transférée dans un centre médico-social où elle a été placée en soins intensifs dans un état critique mais stable, a ajouté ABC Color.
Une enquête a été ouverte.
D’autres cas
Des cas semblables ont été signalés dans d’autres pays, notamment en Inde. Ainsi, un jeune homme de 18 ans à qui avait été diagnostiquée une forme grave d’hépatite et avait été déclaré mort à l’hôpital, s’est réveillé lors de ses obsèques dans l’État indien de Telengana.
Également déclaré mort par les médecins d’un hôpital indien privé, un homme de 20 ans, victime d’un accident, était encore en vie alors que ses proches s’apprêtaient à l’enterrer.