Depuis le premier tour des élections municipales, où il n'a recueilli que 7,5% des suffrages, le député LREM Richard Lioger est devenu la cible de violentes critiques et de menaces de mort.
«Samedi matin, j'ai reçu des menaces de mort sur mon compte Messenger, mettant en cause ma personne mais aussi mes enfants et ma famille», a-t-il confié au Point.
«Je peux être partout»
Reconnaissant que son exil est «peut-être problématique symboliquement», il refuse de «rentrer à Metz».
«Je suis un député de la nation, je peux être partout, je suis en télétravail comme des millions d'autres Français, je n'ai rien fait de mal et il n'y a aucune raison que l'on me jette en pâture de la sorte. Les gens ne savent pas ce qui m'a conduit ici», a-t-il expliqué en promettant de porter plainte.
Souhaitant mettre un terme à la polémique, Richard Lioger a publié un communiqué dans lequel il dénonce un «débat public, instrumentalisé par des opposants publics qui ne semblent pas saisir l'urgence du moment que nous traversons».
Face au virus, unité nationale.
— Richard Lioger (@RichardLioger) April 11, 2020
Je ne me laisserai pas distraire de mon travail.
Voici mon communiqué. pic.twitter.com/v0TzuJjUuE