Alors que de nombreux spécialistes comparent l’épidémie actuelle avec celle de 2003 due au virus SARS, une récente étude de médecins de l'université de Hong Kong a révélé que la vitesse à laquelle le nouveau coronavirus produisait des pathogènes était trois fois supérieure à celle de la souche virale du SARS, relate le South China Morning Post dans un article publié le 11 avril.
L’étude de référence est basée sur des tests effectués sur des tissus pulmonaires prélevés sur des patients malades du Covid-19, une première de ce genre, souligne le média.
Le nouveau coronavirus se réplique 100 fois en 48 heures
À en croire Yuen Kwok-yung, microbiologiste cité par le média, il est peu probable que l’on puisse mettre fin à la pandémie actuelle avant juillet, faute d’immunité collective. Le média a aussi rappelé que l’humanité avait mis six mois à enrayer l’épidémie de 2003.
Récemment, une autre étude, cette fois américaine, a comparé la vitesse du nouveau coronavirus avec les virus à l’origine de la grippe. D’après elle, le SARS-CoV-2 mute 8 à 10 fois plus lentement que les virus grippaux.