En 1952, l'ingénieur Mikhaïl Kalachnikov a participé à l'élaboration d'une carabine automatique. Un seul exemplaire de cette arme inhabituelle a été conservé.
«En soi, la jonction des termes fusil automatique et carabine n'est pas très correcte, car un fusil automatique est précisément une carabine automatique. Cependant, les bureaux d'étude d'Ijevsk et de Kovrov ont participé au développement de cette arme», explique Rouslan Tchoumak, directeur des fondations du Musée d'histoire militaire d'artillerie.
Contrairement au modèle classique AK-47, la carabine automatique possédait un canon plus long de 485 mm, un fût et une ligne de visée de 440 mm. Le mécanisme de détente était démontable, et pour améliorer le groupement de tir le mécanisme de détente possédait un ralentisseur de cadence de tir. Le verrou rotatif disposait à l'avant d'une butée pour le maintenir en position arrière avec l'arrêtoir de culasse.
Le modèle conçu par Kalachnikov a passé des essais et s'est montré plutôt efficace. Cependant, la production en série du modèle affichant une meilleure portée et un meilleur groupement de tir n'a pas été lancée car à la fin des années 1950 l'URSS développait avec succès un fusil d'assaut léger censé remplacer aussi bien l'AK que la carabine semi-automatique Simonov: l'AKM de 7,62 mm.