Un médicament antiparasitaire, l’ivermectine, parviendrait à inhiber la réplication du coronavirus SARS-CoV2, qui provoque le Covid-19, en deux jours, selon une étude publiée par cinq chercheurs australiens de l’université Monash et du Royal Hospital de Melbourne sur le site Antiviral Research.
L’équipe a analysé in vitro quel effet pourrait avoir l'ivermectine sur les cellules infectées par le coronavirus. Ils ont ajouté cet antiparasitaire dans les cellules deux heures après l'infection. Il s'est avéré qu'une dose du médicament a réduit la quantité d'ARN viral de 93% en 24 heures et de 99,8% en 48 heures.
Selon les scientifiques, l'ivermectine n'a eu aucun effet toxique sur les échantillons pendant l’expérience. Il est à noter qu’il s’agit d’une étude menée in vitro, c’est-à-dire en laboratoire et non sur des humains.
«Le présent rapport, compte tenu d’un profil d'innocuité connu de l’ivermectine, démontre que ce médicament mérite un examen plus approfondi en tant qu'antiviral possible du SARS-CoV-2», concluent les chercheurs.
Pandémie de Covid-19
Selon les dernières informations publiées par l’Université Johns-Hopkins, environ 1,5 million de cas d'infection ont été enregistrés dans 184 pays, plus de 89.000 personnes en sont décédées, plus de 336.700 en ont guéri.