Thomas Lecocq, géologue et sismologue à l'Observatoire Royal de Belgique, a signalé ce phénomène à Bruxelles. Selon lui, le niveau de bruit sismique dans la capitale belge a diminué de 30 à 50% depuis la mi-mars.
Our staff is teleworking. The earth continues shaking. Ground movements at frequencies 1-20 Hz, mainly due to human activity (cars, trains, industries,...) are much lower since the implementation of the containment measures by the government. #StayHome @ibzbe @CrisiscenterBE pic.twitter.com/pGgQAyLuUP
— Seismologie.be (@Seismologie_be) March 20, 2020
En outre, les sismologues d'autres villes observent des effets similaires. La chercheur britannique Paula Koelemeijer a publié sur Twitter un graphique montrant comment le bruit sismique avait diminué à Londres après la fermeture des écoles et des lieux publics et après l'annonce du confinement.
How the seismic noise on our little @raspishake seismometer running in West London (Twickenham) has been affected by the #covid19UK lockdown. This is a month of data for station R091F. The average noise levels are down reflecting fewer trains, buses and cars. pic.twitter.com/WmJLmAO18k
— Paula Koelemeijer (@seismo_koel) March 31, 2020
Un graphique similaire a été publié par les sismologues de Los Angeles.
Here's daily mode noise power from a station in Los Angeles over the past month; the drop is seriously wild.
— Celeste Labedz (@celestelabedz) March 26, 2020
Graph made on IRIS MUSTANG: https://t.co/aTfnmL6kBB pic.twitter.com/rdgzZxMcAU
Selon Raphael De Plaen, chercheur à l'Universidad Nacional Autónoma de México, ces données peuvent également être utilisées pour identifier les endroits où les mesures de confinement pourraient ne pas être aussi efficaces.