Ces 18 pays toujours épargnés par l’épidémie de Covid-19

© REUTERS / Ramzi BoudinaUn travailleur vêtu d'une combinaison de protection désinfecte une sculpture en forme de globe, à la suite de l'épidémie de coronavirus (COVID-19), à Alger, en Algérie, le 23 mars 2020.
Un travailleur vêtu d'une combinaison de protection désinfecte une sculpture en forme de globe, à la suite de l'épidémie de coronavirus (COVID-19), à Alger, en Algérie, le 23 mars 2020. - Sputnik Afrique
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Alors que la pandémie due au coronavirus sévit sur presque toute la planète, de très rares pays ne comptent encore aucun cas. Paradoxalement, ces pays ne possèdent pas de systèmes de santé très développés.

Alors que le Covid-19 a frappé la quasi-totalité des pays du globe, certains États sont encore exempts de malades, rapporte la BBC ce vendredi 3 avril. 

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Se fondant sur les chiffres de l'Université Johns-Hopkins, la chaîne britannique a identifié 18 pays où les autorités n’ont pas déclaré de cas d’infection. Certains d’entre eux sont cependant susceptibles d’en compter de non-signalés, comme en Corée du Nord ou au Yémen déchiré par la guerre. Les autres contrées préservées sont des micro-États ou de petites îles, comme les Samoa, les Îles Salomon ou Sao Tomé-et-Principe. Pour l’Onu, sept des dix pays les moins visités au monde sont d’ailleurs exempts de cas de Covid-19, relève la BBC.

Des systèmes de santé fragiles

Ces pays épargnés ont très tôt mis en place des mesures de restriction de déplacement, et ont limité leurs contacts avec l’extérieur, relate encore la BBC.

C’est le cas par exemple de l’État insulaire de Nauru, en Océanie. Cette petite république a fermé ses portes aux ressortissants des principaux pays infectés, et a suspendu presque tous ces vols, à l’exception de ceux vers l’Australie. Des mesures qui se justifient par la faiblesse de son système de santé, selon les spécialistes.

«Ces États n’ont pas de système de santé solides. Ils sont petits et fragiles, ils ne possèdent pas de respirateurs. Si une grave épidémie se déclarait dans l'un de ces petits pays du Pacifique, ils devraient envoyer leurs patients à l'étranger», explique ainsi à la BBC le Dr Tukuitonga, ancien commissaire de l’OMS.

Paradoxalement, l’isolement des populations insulaires d’Océanie, «qui a toujours été un problème pour elles» est devenu un atout, face à la pandémie, précise-t-il.

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