Sur le point d’être libéré, un prisonnier frappe un surveillant au cri d’«Allahu akbar»

CC0 / Pixabay/Free-Photos / Un grillage à l'extérieur d'une prison
Un grillage à l'extérieur d'une prison  - Sputnik Afrique
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Alors qu’il allait être remis en liberté, un détenu a frappé le surveillant chargé de sa libération. Il a été placé en quartier disciplinaire. Des armes artisanales ont également été retrouvées dans l’enceinte de l’établissement.

Un prisonnier qui avait purgé sa peine n’a pas été libéré ce mercredi 1er avril, car il a agressé un surveillant juste avant sa sortie définitive, rapporte Le Parisien.

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Un détenu fait croire qu’il est infecté au Covid-19 et tente de s’évader de l’hôpital

L’incident s’est déroulé dans l’établissement pénitentiaire de Fresnes: c’est au moment du dernier contrôle avant sa sortie, alors qu’il se trouvait dans une coursive, que le détenu a donné un coup de poing à son gardien. Il a crié «Allahu akbar» à plusieurs reprise, relate encore le quotidien. Plusieurs agents ont dû intervenir pour maîtriser l’agresseur.

Placé en quartier disciplinaire

Deux surveillants légèrement blessés ont dû être examinés par un médecin de l'unité médico-judiciaire, selon Le Parisien. Le détenu n’a lui pas recouvert sa liberté, il a été placé en quartier disciplinaire. Une enquête a été confiée aux policiers de L'Haÿ-les-Roses, pour «agression sur agents pénitentiaires dans l'exercice de leurs fonctions».

Des couteaux de fortune retrouvés à Fresnes

En outre, une vingtaine de couteaux de fortune ont été retrouvés dans l’enceinte de l’établissement pénitentiaire, mardi 31 mars, poursuit Le Parisien. Des armes artisanales, fabriquées à partir de verre, qui inquiètent les responsables de la prison. 

«Nous demandons qu'une enquête soit ouverte. Il faut aussi que les promenades des détenus des différentes divisions n'aient pas lieu en même temps», déclare ainsi le syndicat FO pénitentiaire au quotidien.

Plusieurs mutineries ont été observées ces dernières semaines dans les prisons françaises, en lien avec les mesures de confinement édictées par le gouvernement. L'annonce, mardi 17 mars, de la suspension des visites au parloir, avait attisé les tensions.

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