L’opération Résilience annoncée le 25 mars par Emmanuel Macron est différente de celle Sentinelle «qui continue de se concentrer sur la lutte contre le terrorisme», car elle comprend la mobilisation de l’armée qui aura diverses missions civiles à accomplir, rapporte BFM TV.
Le but principal du nouveau dispositif consiste à soutenir la population française face à l’épidémie de coronavirus. Cependant, trois objectifs majeurs se dégagent.
Une tâche sanitaire
Il s’agit notamment de la réalisation de la mission du service de santé de l’armée qui vise à évacuer les malades par avion ou par bateau pour les transporter dans des hôpitaux, précisé la chaîne d’information en continu.
Une mission logistique
Les régions pourront utiliser tous les moyens de transport de l’armée à la demande des préfets, fait savoir le ministère et l’état-major des Armées au média. Pour accéder à cette aide, il faut que la règle des «quatre i» soit respectée, c’est-a-dire quand les moyens de l’autorité civile sont définis comme «Indisponibles, Inadaptés, Inexistants ou Insuffisants».
Un objectif de protection
En cas de besoin, les forces de l’ordre pourront être remplacées par les militaires pour assurer la protection des civils. Cependant, ils ne disposeront pas du pouvoir de police, comme aux abords du tunnel sous la Manche, précise l’état-major.
Gestion de l’épidémie dans les Outres-mer
Le Président français a souligné que l’armée aura un rôle central dans la gestion de la crise sanitaire en territoire ultra-marin. Le porte-hélicoptères amphibie Mistral sera immédiatement déployé dans le sud de l’océan Indien et se rendra à la Réunion, tandis que le Dixmude se positionnera dans la zone Antilles et en Guyane, a précisé Emmanuel Macron. Enfin, le navire Tonnerre va faire des rotations entre Toulon et la Corse.