Sur CNews, l’éditorialiste Ivan Rioufol a récemment critiqué le manque de réactivité du gouvernement à propos de l’épidémie de coronavirus, il dénonce en particulier le manque de masques et de tests, mis à disposition des professionnels de santé et de la population en général.
«Le Président de la République nous a dit que nous étions en guerre, mais nous sommes en guerre avec une armée sans armes. Il envoie au casse-pipe non seulement tout le personnel hospitalier, mais également tout un peuple, qui n’a ni tests, ni masques!», a-t-il ainsi déclaré devant les caméras de CNews.
Ces mots ont provoqué un instant la confusion sur le plateau, l’animateur Pascal Praud reprochant à l’éditorialiste son «ton polémique», en particulier dans l’emploi du mot «casse-pipe». Ivan Rioufol a répondu, affirmant que «les drames humains s’expliquent».
#COVID2019france Yvan Rioufol envoie le missile que tout le monde attendait:"#Macron envoie au casse-pipe non seulement tout le personnel hospitalier, mais tout un peuple, sans tests, sans masques!"@pascalpraud, bouleversé, lui demande de se taire comme si on attaquait sa femme! pic.twitter.com/ztweUQtX6N
— Napoléon (@tprincedelamour) March 19, 2020
Des spécialistes critiquent le manque de matériel
Ce n’est pas la première fois que le manque de matériel médical est pointé du doigt ces dernières semaines. S’agissant des masques pour les soignants, plusieurs médecins avaient déjà tiré la sonnette d’alarme.
«Je regarde la médecine de ville, tous nos collègues médecins, infirmiers, kinésithérapeutes […]: ils n’ont pas de masques. C’est absolument inexplicable. C’est ahurissant que dans un pays comme le nôtre nous n’ayons pas ces masques, des masques de tissu, car c’est cela dont on parle!», déclarait ainsi Philippe Juvin, directeur du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou sur CNews, ce mercredi 18 mars.
Face à cette pénurie, certains élus lancent des appels à la générosité. Sur Facebook, le maire de Dunkerque a ainsi demandé aux entreprises locales de mettre à disposition des soignants tout le matériel médical susceptible d’être recueilli.
Le 18 mars, Pékin avait également pris la décision d’envoyer deux avions chargés d’un million de masques en France, comme le soulignait sur BFM TV Jean-Yves Le Drian.