En réagissant à l’information de Libération selon laquelle elle avait exigé qu’une de ses collaboratrices, malade et en vacances, revienne travailler à Paris, la députée LREM Laetitia Avia a affirmé sur Twitter que depuis des semaines son équipe faisait du télétravail.
«Jamais je n’ai “forcéˮ une collaboratrice à rentrer à Paris, ni d’ailleurs à venir travailler physiquement, le télétravail étant la règle dans mon équipe depuis plusieurs semaines. J’ai demandé un droit de réponse à Libération rappelant que la préservation de la santé est ma priorité».
Jamais je n’ai «forcé» une collaboratrice à rentrer à Paris, ni d’ailleurs à venir travailler physiquement, le télétravail étant la règle dans mon équipe depuis plusieurs semaines. J’ai demandé un droit de réponse à @libe rappelant que la préservation de la santé est ma priorité.
— Laetitia Avia (@LaetitiaAvia) March 18, 2020
Révélation de Libération
Dans son article du 18 mars, Libération affirme que Laetitia Avia a exigé que toute son équipe puisse télétravailler, mais seulement depuis Paris. Et a donc ordonné le 16 mars au soir à l’une de ses collaboratrices «atteinte d’une maladie auto-immune qui la rend encore plus à risque face au Covid-19», de rentrer immédiatement à Paris alors que celle-ci se trouvait en vacances loin de la capitale jusqu’au 21 mars.
Selon Libération, l’élue LREM avait déjà répondu avoir «simplement proposé de rapatrier cette collaboratrice car je souhaitais qu’elle soit proche d’un hôpital compte tenu de sa situation médicale. Je n’ai jamais demandé à la faire revenir pour télétravailler, c’est ridicule».
Travail à distance
Emmanuel Macron a déclaré jeudi 12 mars, lors de son allocution télévisée, qu’il s’agissait là de «la crise sanitaire la plus grave [que le pays ait connue] depuis un siècle». Le Président a ainsi incité depuis lundi 16 mars, et ce jusqu’à nouvel ordre, un grand nombre de salariés à télétravailler pour limiter la propagation du virus.
D’après article L. 1222-11 du code du travail, «la menace d'une épidémie constitue une circonstance exceptionnelle permettant d'imposer le télétravail aux salariés sans leur accord».