Une étude parle de 2 millions de morts potentiels aux États-Unis à cause du coronavirus

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Selon les épidémiologistes britanniques de l’Imperial College London, si les mesures pour endiguer la pandémie de coronavirus ne sont pas renforcées, plus de deux millions de personnes aux États-Unis et environ 500.000 aux Royaume-Uni pourraient en mourir. Une étude à la suite de laquelle Donald Trump a annoncé de nouvelles mesures.

Les experts britanniques en épidémiologie évoquent les conséquences possibles de la pandémie du nouveau coronavirus dans une étude publiée lundi 16 mars sur le site officiel de Imperial College London et menée en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les conclusions des scientifiques inquiètent: si rien n’est fait d’ici quelques mois, le virus risque de faire «plus de deux millions de morts aux États-Unis et environ 500.000 au Royaume-Uni.»

Deux stratégies

A virologist working on finding a treatment against COVID-19, the novel coronavirus, holds samples at a level 3 laboratory at the Rega Institute for Medical Research at the University of Leuven, on February 28, 2020. - The number of new coronavirus cases in the world rose to 83,853, including 2,873 deaths, across 56 countries and territories by 1300 GMT on February 28, 2020, according to a report gathered by AFP from official sources. (Photo by JOHN THYS / AFP) - Sputnik Afrique
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Les experts indiquent qu’il existe «deux stratégies principales» à adopter pour lutter contre le coronavirus. «La première est celle d’atténuation qui prévoit des mesures pour ralentir la propagation de la pandémie, mais pas forcément y mettre fin.»

Selon eux, cette approche requiert la protection des personnes les plus exposées au risque d'infection et prévoit d’isoler les personnes soupçonnées d'avoir le virus.

La deuxième est «la stratégie de suppression qui vise à inverser la croissance épidémique, à réduire le nombre de cas à des niveaux bas et à maintenir ce niveau le plus longtemps possible».

Les épidémiologistes s’accordent à dire que le meilleur moyen d’éviter une mortalité massive est de prolonger les mesures certes drastiques mais nécessaires de confinement sur une longue période.

À un siècle d’écart

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Les chercheurs rappellent que la dernière pandémie du genre a eu lieu en 1918, quand l'humanité a dû faire face à l’influenza pandemic, ou pandémie de grippe espagnole. Selon l’Institut Paster, en deux ans, 20 à 50 millions de personnes ont perdu la vie des suites de la maladie, soit jusqu’à 5% de la population mondiale de l’époque.

Réaction de Donald Trump

Comme l’écrit le New York Times dans un article publié le 16 mars, après la publication du rapport des épidémiologistes britanniques, le gouvernement américain a pris de nouvelles mesures de restrictions, comme l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes.

 

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