Invité sur Europe 1 ce mercredi 18 mars, Xavier Bertrand a commenté la déclaration du chef de service de l'unité des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Tenon de Paris, Gilles Pialoux, selon laquelle il y a trois ou quatre jours le transporteur de masques FFP2 avait été braqué à la sortie du dépôt. 20.000 masques ne sont pas arrivés à cause du vol.
«C'est quand même un pur scandale que des salopards volent des masques aujourd'hui, qu'un camion de masques se fassent braquer comme dans un hold-up», s'est indigné le président de la région des Hauts-de-France.
Des entreprises françaises cherchent à fabriquer des masques
Face à la pénurie, des entreprises françaises cherchent à fabriquer des masques. D’après Xavier Bertrand, «des industriels du textile cherchent des solutions pour aller très vite».
«Vous avez une entreprise comme Tereos, le premier sucrier, qui regarde comment, à partir de l'alcool qu'il produit, il peut fabriquer des solutions hydroalcooliques», note le président de la région Hauts-de-France.