Quelques heures après l’entrée en vigueur du confinement national, le Premier ministre s’est prononcé pour que cette mesure s’applique même aux tristes événements.
Avertissant tout d’abord par un «ce que je vais dire est terrible à entendre», il a plaidé en faveur de la limitation maximale des déplacements.
«Même dans cette circonstance, et j’ai bien conscience de dire quelque chose d’une grande dureté, nous ne devons pas déroger à la règle qui a été fixée. Je le dis avec une grande tristesse», a-t-il déploré.
"Un ami est décédé il y a 48h. Avons-nous le droit de nous rendre à son enterrement ?"
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) March 17, 2020
Edouard Philippe : "Ce que je vais dire est terrible mais non. Même dans ces circonstances, nous ne devons pas déroger a la règle"#ConfinementGeneral #coronavirus
pic.twitter.com/zMKSjOEcNa
Le maintien du 1er tour «assumé»
Le confinement total est entré en vigueur le 17 mars à midi pour une durée de 15 jours. Le premier tour des élections municipales s’était tenu deux jours avant la mise en place de cette mesure suite à une décision «fondée sur des motifs scientifiques» et «parfaitement assumée», a déclaré le Premier ministre, toujours sur France 2.