Une gagnante de l’émission Master Chef refuse de fermer son restaurant, malgré l’épidémie

© SputnikSituation à Paris le 15 mars 2020
Situation à Paris le 15 mars 2020 - Sputnik Afrique
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Une ancienne lauréate de l’émission MasterChef a décidé de ne pas se plier aux mesures édictées par le gouvernement, et a refusé de fermer son restaurant ce week-end. Elle déplore la difficulté à contacter les services gouvernementaux.

Anne Alassane, gagnante de l’émission Master chef en 2010, refuse de fermer les portes de son restaurant, en dépit des mesures visant à freiner la propagation du coronavirus, rapporte Le Parisien. Son établissement, baptisé Le Lanaud et situé dans la région de Limoges, était encore ouvert ce week-end.

«Ce n'est pas une provocation. […] L'idée n'est pas de mettre mes concitoyens en danger. Mais contrairement à Paris, où les gens sont serrés, ma salle de restaurant fait 250 m2! Je peux mettre 30 tables et les espacer de deux mètres. En quoi est-ce plus dangereux de venir chez moi que d'aller au tabac du coin?», déclare-t-elle dans les colonnes du Parisien.

Manque de communication

Anne Alassane affirme être d’abord préoccupée par le sort de ses employés, et pointe du doigt la lenteur des services gouvernementaux.

«Comment je vais faire pour mes employés ? J'en ai huit et l'activité fait vivre 20 personnes! J'ai 60.000 euros de charges fixes. J'appelle les services de la Direccte, [la direction de l'Emploi] c'est saturé, le site du gouvernement bugue tout le temps. Je veux bien respecter la loi, mais que l'on me donne des solutions. On ne nous dit rien !», explique-t-elle encore au Parisien.

Dans un post sur sa page Facebook, la restauratrice précisait finalement être prête à fermer mardi 17 mars son établissement, tout en affirmant que «cela prendra[it] le temps nécessaire et pas moins».

Lundi 16 mars au soir, le Président de la République avait assuré que les entreprises faisant face à des difficultés n’auraient «rien à débourser, ni pour les impôts, ni pour les cotisations sociales». Il avait également annoncé une garantie de l’État à hauteur de 300 milliards d’euros pour les prêts bancaires contractés, assurant qu’«aucune entreprise ne sera[it] livrée à la faillite».

 

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