Suite à la diffusion de plusieurs fake news, notamment sur les réseaux sociaux, faisant état d’une propagation gravissime de la pandémie du coronavirus au Maroc, le ministère public a annoncé sa décision de poursuivre en justice toute personne qui diffuse des informations erronées, indique un communiqué officiel relayé mardi 17 mars par l’agence officielle Maghreb Arabe Presse (MAP).
Par ailleurs, le document informe que plusieurs enquêtes sont en cours et que des actions pénales ont été engagées contre les auteurs de telles informations.
Le code pénal marocain prévoit dans son article 72 des amendes allant de 20.000 à 200.000 dirhams (4.950 à 49.500 euros) contre toute personne qui a «publié, diffusé ou transmis, de mauvaise foi, une nouvelle fausse, des allégations, des faits inexacts […]».
Un cas de fake news
Le ministère marocain de l’Intérieur a formellement démenti lors d’un point presse les rumeurs véhiculées via des enregistrements audio circulant depuis le 13 mars sur les réseaux sociaux et qui font état de la mise en quarantaine de certaines régions du pays en raison d’une forte propagation de la maladie du coronavirus, rapporte le site d’information TelQuel.
Par ailleurs, afin d’éviter tout mouvement de panique dans le pays suite à ces fausses informations, le ministère appelle «l’ensemble des citoyens à s’assurer de la véracité des informations qui circulent et à veiller à les recueillir auprès de sources officielles sûres et ne pas donner crédit aux allégations fausses et trompeuses».
Selon le dernier bilan officiel du ministère marocain de la Santé, 38 cas confirmés de contamination au coronavirus ont été identifiés dans le royaume chérifien qui déplore deux décès, dont une femme de 89 ans à Casablanca.