La scène s’est produite alors que la première dame participait à Paris au côté de son mari à un rassemblement pour la Journée internationale des droits des femmes.
Cet acte a fait débat sur les réseaux sociaux.
#Nice06 : Les "carnavaliers indépendants" brûlent la grosse tête de #BrigitteMacron le #8mars, #JournéeInternationaleDesDroitsDesFemmes.
— Fʀᴇɴᴄʜ🇫🇷Oɴ Tʜᴇ Lᴇғᴛ🇪🇺 Macron 🌍🍃 #AvecAgnès💛 #LaREM (@OnZeLeft) March 9, 2020
Abject acte défendu par Michael Albin, un des organisateurs et, surprise (non), « forte tête de la @CGTcheminots ».
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La réaction du maire de Nice
Le maire de Nice Christian Estrosi a condamné sur son compte Twitter «cet acte commis en pleine #JourneeDesDroitsDesFemmes, qui couvre de honte ses auteurs».
Grosse tête à l’effigie de Brigitte Macron incendiée hier place Garibaldi. Au nom de la @villedeNice et des Niçois je veux condamner cet acte commis en pleine #JourneeDesDroitsDesFemmes, qui couvre de honte ses auteurs. #Nice06
— Christian Estrosi (@cestrosi) March 9, 2020
D’après Nice Matin, Michael Albin, l’un des organisateurs du carnaval indépendant et membre de la CGT Cheminots, n’était pas présent lorsque la sculpture de la première dame a été brûlée, mais il a tenu à défendre «l’esprit de carnaval».
«Ce n’est pas la première dame qui a été carbonisée, c’est l’image du gouvernement», a-t-il expliqué. «Si la veille, les policiers n’avaient pas attaqué les femmes, on n’aurait pas brûlé la reine», a ajouté M.Albin en se référant à la manifestation du dimanche 8 mars à Paris ponctuée de violences entre policiers et manifestantes.
Charge des forces de l’ordre le 8 mars
Dimanche 8 mars, des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays. À Paris, la «Marche féministe» s’est achevée par des charges violentes des forces de l'ordre, comme en témoignent des vidéos sur les réseaux sociaux. Plusieurs manifestants, majoritairement des femmes, ont été encerclés et repoussés avec violence vers le métro. Les policiers ont par ailleurs fait usage de grenades lacrymogène.