Des tensions ont émaillé, samedi 7 mars en début d'après-midi, la manifestation des Gilets jaunes à Lyon, dont le cortège a rassemblé plusieurs centaines de personnes place Bellecour, a constaté une journaliste de l'AFP. Peu après le départ du cortège, qui se dirigeait vers les quais du Rhône, les forces de l'ordre ont avancé leur véhicule lance à eau pour empêcher les manifestants de progresser.
#Acte69 #GiletsJaunes : toujours rue Victor Hugo à #Lyon, une barricade enflammée provoque d’importantes fumées @lyonmag pic.twitter.com/pg7Dv401Da
— Julien Damboise (@JDANDOU) March 7, 2020
Gazage à Lyon ce samedi pour l' #Acte69 des #GiletsJaunes pic.twitter.com/o2EKk6twpF
— Gladiator (@1_jaunes) March 7, 2020
Cible de projectiles, notamment de nombreuses bouteilles en verre, les CRS ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et fait usage de la lance à eau au milieu des badauds qui se promenaient dans le cœur du centre-ville.
Acte symbolique pour Lyon
Pour ce 69e samedi de mobilisation, des appels avaient été lancés sur des tracts et les réseaux sociaux afin de donner au rassemblement lyonnais une envergure nationale, en référence au numéro du département du Rhône (69).
Der Platz Bellecour in #Lyon steht noch immer unter Tränengaswolken.#GiletsJaunes #Acte69 https://t.co/NycVzeX55I
— 🚟 Emil Blume ★★★ (@Emil_Blume) March 7, 2020
À Lyon, les #GiletsJaunes ne s’encombrent plus à mettre de gilet jaune.:) via @JDANDOU pic.twitter.com/3gR5lr8fut
— François Momboisse (@fmomboisse) March 7, 2020
#GiletsJaunes Acte 69 - Lyon
— Niemands Knegt (@NiemandsKnegt) March 7, 2020
Place Bellecour in Lyon, zaterdagmiddag 16:00 uur, 7 maart 2020.
Het begint normaal te worden, want dit vindt al 69 zaterdagen achter elkaar plaats, door heel Frankrijk, maar dat is het natuurlijk niet.
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Chez les manifestants, certains semblaient prêts à en découdre comme l'un d'entre eux, très remonté, lançant à des jeunes qui filmaient la scène: «Venez avec nous, on va faire chauffer». D'autres, irréductibles Gilets jaunes, qui continuent de se mobiliser chaque samedi, préféraient s'éloigner, retirer leurs gilets et parler du fond.
«En ce moment, on joue notre vie. On ne peut pas laisser le gouvernement faire des choses comme ça. La réforme de l'assurance-chômage en avril. Et quand il aura fini avec les retraites, ce sera la Secu», prédit Louis, venu de Valence avec deux autres manifestants.
Comme depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, la presqu'île de Lyon et ses rues commerçantes font l'objet les samedis d'un périmètre d'interdiction de manifester.