Deux roquettes se sont abattues à l'intérieur de la zone verte dans le centre de Bagdad, où se trouve notamment l'ambassade des États-Unis, ce qui a déclenché des alarmes, a relaté ce jeudi 5 mars la chaîne Sky News.
Aucune victime n'est à déplorer.
#Iraq: Projectiles hit Baghdad’s Green Zone during evening hours of March 5; minimize nonessential movement pic.twitter.com/OWvETnDmVt
— MAX Security (@MaxSecurityLTD) March 5, 2020
Par ailleurs, citant des témoins oculaires, un journaliste d'Al Jazeera a affirmé qu’un panache de fumée s'élevait de la zone verte à la suite des deux explosions.
#SputnikPhotos | Des roquettes de type #Katioucha ont été tirées ce jeudi soir dans la Zone verte de #Bagdad où se situent des bâtiments gouvernementaux et des ambassades, sans faire de victimes. pic.twitter.com/4akEzz3H6b
— Sputnik France (@sputnik_fr) March 6, 2020
Cette attaque est perpétrée quatre jours après un événement similaire au cours duquel deux roquettes avaient également explosé à l'intérieur de la zone verte, sans faire de victime. La zone a été la cible de plusieurs bombardements au cours de ces derniers mois, tandis que dans les derniers jours de 2019, elle avait été le lieu d'une importante manifestation au cours de laquelle des installations extérieures de l’ambassade américaine avaient été incendiées.
La zone verte
La zone verte est une enclave sécurisée à Bagdad établie après l'invasion de l'Irak en 2003 par les forces américaines et alliées qui ont renversé le Président irakien Saddam Hussein. Elle est devenue pratiquement inaccessible au public lors du mouvement contre l'occupation américaine. Cependant, après que le contrôle de la zone fut revenu au gouvernement irakien, en 2009, la zone verte a été progressivement ouverte au public.
Le parlement irakien avait précédemment adopté une résolution non contraignante demandant aux forces américaines de se retirer du pays, mais l’idée a été rejetée par Washington.