Les innocents qui se trouvent toujours dans la zone d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, doivent être protégés, a déclaré samedi 29 février le Président iranien Hassan Rohani, cité par la télévision publique.
«La situation à Idlib est très complexe, compte tenu de la présence de dangereux terroristes, qui doivent en être délogés, et de la nécessité de protéger les gens innocents qui y résident», a expliqué M.Rohani dans un entretien téléphonique avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan veut rester «en tête-à-tête» avec Damas
Recep Tayyip Erdogan a précédemment annoncé avoir prié le chef du Kremlin de laisser la Turquie «en tête-à-tête» avec les forces syriennes à Idlib après la mort de 34 militaires turcs dans la région, plus tôt dans la semaine.
La Turquie a également demandé à l’Otan, dont elle est membre, de mener des consultations sur la situation en Syrie. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a néanmoins qualifié de peu probable une éventuelle ingérence de l’Alliance atlantique dans la situation à Idlib.
Vendredi 28 février, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a estimé que la confrontation dans la zone d’Idlib figurait parmi les rebondissements les plus inquiétants de la crise syrienne depuis son éclatement en 2011.