«Nous sommes tous très préoccupés par ce qui se passe actuellement en ce qui concerne la propagation du coronavirus.»
Lors d'un discours prononcé à Londres le 27 février, l'Allemande Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), n'a pas caché son inquiétude face à l'épidémie de coronavirus qui commence à sérieusement toucher l'Europe, Italie en tête.
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— Zonebourse News (@ZonebourseNews) February 27, 2020
Déjà fragile, la croissance en zone euro pourrait être durement impactée.
«Nous savons que cela crée vraiment des incertitudes de grande ampleur pour les perspectives de croissance mondiale, mais aussi bien sûr pour les perspectives pour la zone euro», a lancé Isabel Schnabel.
«Mais ce que nous avons vraiment besoin de comprendre quand on élabore une politique monétaire, c'est quelles sont les implications potentielles à moyen terme et pour le moment, c'est flou», a souligné Isabel Schnabel.
Déjà négatif à -0,5%, le taux de dépôt de la BCE pourrait baisser de 10 points de base d'ici à la fin de l'année. Thierry Breton, commissaire européen à l'Industrie, a quant à lui indiqué que Bruxelles envisageait de proposer d'ici à un mois si nécessaire «des mesures d'accompagnement» aux secteurs économiques touchés par le coronavirus.
Le 27 février, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a estimé que l'épidémie de Covid-19 avait atteint «un point décisif» et a appelé les pays à agir «rapidement» pour endiguer ce «virus très dangereux»:
«Nous sommes à un moment décisif. Si vous agissez maintenant de manière agressive, vous pouvez endiguer ce coronavirus. Mon conseil est d'agir rapidement.»