L’influence de l’épidémie de coronavirus sur le marché pétrolier est minime, a déclaré le PDG de Saudi Aramco, Amin Nasser, cité par Bloomberg. Selon ses estimations, la situation sera stabilisée vers le deuxième trimestre de l’année, même si le prix du pétrole a encore baissé.
Cependant, les conséquences de l’infection au COVID-19 ne sont pas significatives pour l’entreprise Saudi Aramco. D’après son PDG, la compagnie est prête à relever les défis liés à la flambée du nouveau coronavirus.
La demande mondiale de pétrole diminuera ce trimestre pour la première fois depuis plus d’une décennie alors que le coronavirus affecte l'économie chinoise, créant un excédent d'approvisionnement, indique Bloomberg.
Alors que l’épidémie se propage à d'autres parties de l'Asie ainsi qu'au Moyen-Orient et en Europe, les perspectives de croissance économique qui sous-tendent la demande se sont assombries pour certains. «Le marché a pris conscience du fait que le virus pourrait avoir un impact économique mondial», a déclaré Frances Hudson, stratège thématique mondiale chez Aberdeen Standard Investments, citée par Bloomberg.
L'effondrement de la demande et des prix du pétrole intervient alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les producteurs alliés se préparent à se réunir à Vienne début mars.