Peu de temps après que des médecins italiens ont annoncé ce mardi 25 février le 10e mort dû au coronavirus chinois dans le pays, des médias ont fait état d’un autre cas mortel qui a eu lieu dans la région Vénétie.
Depuis le 21 février, le jour où les premiers cas de contamination ont été recensés, le nombre de malades a atteint à l’heure actuelle 322, a indiqué à la presse Angelo Borrelli, chef de la protection civile italienne. Ainsi, l’Italie arrive en tête des pays européens en termes de nombre de personnes contaminées par le virus.
Selon les dernières données, la situation la plus alarmante est observée dans les régions de Lombardie, avec 240 cas d'infection et neuf morts, et de Vénétie, avec 43 cas d'infection et un mort.
En outre, parmi les régions touchées par le virus figurent l'Émilie-Romagne, le Piémont, le Latium, le Trentin-Haut-Adige, la Ligurie, la Toscane et la Sicile.
Les voisins de l’Italie gardent leurs frontières ouvertes
À l'issue d'une rencontre à Rome avec ses homologues, le ministre italien de la Santé Roberto Speranza a annoncé ce mardi que tous les pays voisins de l'Italie «se sont engagés à garder ouvertes leurs frontières, car les fermer serait une erreur et disproportionné».
Lors de cette rencontre ministérielle à Rome entre Italie, France, Suisse, Autriche, Slovénie, Croatie ainsi qu'Allemagne et Union européenne, les ministres ont aussi décidé d'«évaluer au cas par cas» l'éventuelle annulation d'événements majeurs, selon un communiqué commun cité par l’AFP.