La population de plusieurs localités israéliennes frontalières avec la bande de Gaza a de nouveau été mise en garde ce dimanche 23 février contre des tirs de roquette, fait savoir Tsahal.
«Des sirènes d’alerte ont retenti à Sdérot, dans la localite d’Ibrim et dans le kibboutz Nahal Oz», indique un communiqué de l’Armée d’Israël.
Plus tôt dans la journée, Tsahal a fait état de 20 roquettes tirées depuis la bande de Gaza, dont la moitié a été interceptée par le Dôme de fer. Quelque temps après, les militaires ont révisé ce nombre à 21 roquettes, dont 13 détruites par la défense antiaérienne.
Suite à la première alerte au tir de roquettes, le maire d'Ashkelon, Tomer Glam avait ordonné d’ouvrir les abris anti-bombes tout en conseillant d’annuler les événements de masse comme culturels dans la ville.
Compte tenu de la situation, M.Glam a également pris la décision de fermer lundi 24 février les écoles de la villes.
Des militants palestiniens revendiquent des tirs
Dans la soirée du dimanche 23 février, l’organisation armée Jihad islamique palestinien a revendiqué ce pilonnage du territoire israélien.
En représailles, Tsahal a annoncé frapper des cibles du groupe dans la bande de Gaza.
Les tirs de roquettes se multiplient
Les sirènes d’alerte retentissent régulièrement en Israël, dans les zones frontalières avec la bande de Gaza, après que Donald Trump a présenté le plan de paix qu'il a baptisé «accord du siècle».
Le projet en question prévoit notamment l'institution d'un État palestinien et le maintien du statut de Jérusalem en tant que capitale indivisible d'Israël. Pour le Président des États-Unis, ce projet doit permettre de faire un «pas de géant» en direction de la paix entre Israéliens et Palestiniens.
Le Président palestinien, Mahmoud Abbas, a déjà rejeté ce plan, précisant que Jérusalem n'était pas à vendre et a déclaré que la Palestine rompait tout lien avec les États-Unis et Israël.