Le successeur d'Agnès Buzyn, Olivier Véran, estime que la possibilité de nouveaux cas de coronavirus en France est «très probable».
«Une épidémie? Nous nous y préparons», ajoute-t-il, évoquant notamment l'augmentation du «nombre de laboratoires équipés en tests de diagnostic pour atteindre une capacité de plusieurs milliers d'analyses par jour et sur tout le territoire, contre 400 aujourd'hui», a déclaré M. Véran au Parisien.
«Nous poursuivons également l'équipement en masques», poursuit-il. Il indique également avoir «réuni mardi une soixantaine de décideurs en matière de santé car le partage d'informations et le retour d'expérience sont essentiels».
«Bien sûr que c'est sérieux, et nous nous mettons en situation. Si l'épidémie atteint l'Europe, je veux que nous soyons pleinement opérationnels», souligne le ministre, se disant attentif à la situation en Italie, «où un malade est décédé sans avoir été en Chine ni en contact connu avec un autre malade».
Un patient toujours hospitalisé en France
Concernant le dernier groupe de 28 Français rapatriés le 21 février de Chine et placés en quarantaine dans un village vacances de Normandie, il souligne «qu'à ce stade, rien n'indique que l'un d'eux est infecté».
Un seul patient reste hospitalisé en France, rappelle le ministre, alors qu'un touriste chinois est mort à Paris et que dix autres patients sont guéris, précise l'AFP.