Le réfugié russe Pavlenski trouve «bizarre» la démission de Griveaux

© Sputnik . Vitaly Belousov / Accéder à la base multimédiaХудожник П.Павленский освобожден полицией из автозака у здания Тверского суда
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L’«artiste» russe réfugié en France Piotr Pavlenski, qui avait diffusé les vidéos à caractère sexuel attribuées à Benjamin Griveaux, a «trouvé bizarre» que celui-ci se retire de la course à la mairie de Paris et a réaffirmé son intention de poursuivre son projet «Pornopolitique».

Piotr Pavlenski, mis en examen dans le cadre du scandale ayant poussé Benjamin Griveaux à renoncer à la course pour la mairie de Paris, est revenu sur les faits dans l’interview qu’il a accordée au Parisien. Il y exprime son étonnement face à la décision de l’ancien secrétaire d’État.

«J'ai trouvé bizarre qu'il démissionne, et j'ai été surpris qu'il porte plainte», a-t-il affirmé.

L’«artiste-actionniste» russe est en outre de nouveau revenu sur l’objectif de son projet «Pornopolitique» en invoquant le «besoin» de savoir de l’opinion publique, et en pointant du doigt l’hypocrisie de la classe politique.

«Mon objectif est d'ouvrir les yeux des gens, de révéler les mécaniques du pouvoir, argumente-t-il. Je veux montrer que l'hypocrisie des politiques est devenue la norme, au point de créer une situation monstrueuse» explique-t-il au quotidien.

D’autres révélations à venir?

Piotr Pavlenski a également tenu à dédouaner certaines personnes de son entourage dans l’affaire Griveaux. En particulier sa compagne, Alexandra de Taddeo à qui il affirme «avoir volé» les vidéos. De même,l’avocat Juan Branco parfois mis en cause, n’aurait eu qu’un rôle de conseil, et serait«resté à distance» selon l’intéressé.

Alors que son site «Pornopolitique» a été bloqué quelques jours après les révélations, Piotr Pavlenski assure aussi vouloir reprendre le fil de ses activités.

«Pornopolitique n'est pas terminé. Bien sûr, je veux continuer ce projet qui a duré seulement trois jours avant que le gouvernement bloque le site. J'ai le matériel» conclut-il dans les colonnes du Parisien.

 

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