Ankara n’a pas demandé à Washington de lui fournir des systèmes de missiles Patriot, comme l’avait rapporté le groupe de médias Bloomberg, a déclaré à Sputnik un porte-parole du ministère turc de la Défense.
«Ces rapports n’ont rien à voir avec la réalité», a réfuté l’officiel.
Auparavant, Bloomberg avait affirmé que la Turquie s’était adressée aux États-Unis avec la demande de lui livrer des systèmes Patriot qui seraient utilisés pour «contenir» les forces russes dans la région d’Idlib, théâtre de confrontations meurtrières entre armées turque et syrienne.
Selon l’agence de presse, la Turquie envisageait de placer deux Patriot à sa frontière sud.
Offensive terroriste repoussée
Plus tôt dans la journée, l’armée syrienne, avec l’appui de l’aviation russe, avait repoussé une offensive des radicaux soutenus par l’artillerie turque dans la zone d’Idlib.
Ankara a par la suite fait état de deux morts dans ses rangs, en imputant la responsabilité aux troupes syriennes.