Enseigner l’arabe dans les écoles françaises: «une excellente idée», selon un député LREM – vidéo

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Invité d'Europe 1 le soir même où Emmanuel Macron a annoncé des mesures contre le «séparatisme islamiste», le député LREM du Val d'Oise Aurélien Taché a estimé pour sa part important d’«enseigner l’arabe dans nos écoles publiques».

Dans le cadre d'un déplacement le 18 février à Mulhouse consacré à la lutte contre le «séparatisme islamiste» et «les discriminations», Emmanuel Macron a annoncé des mesures sur ce dossier politiquement sensible.

Invité au micro d'Europe 1, Aurélien Taché, député LREM du Val d'Oise, s’est félicité des «lignes de force développées par le Président de la République».

«Enseigner l’arabe» à l’école

Dans ce contexte, il a formulé encore une proposition.

Ainsi, il a estimé «qu’il fallait enseigner l’arabe dans nos écoles publiques», se référant à l’ancien ministre de la Culture et de l’Éducation, Jack Lang.

Aurélien Taché a rappelé notamment la situation où cette langue était enseignée par «des fonctionnaires turcs sur lesquels la France n'a aucun contrôle».

C’est indispensable «pour éviter justement que ce soit dans des officines sur lesquelles la France n’a aucun regard que l’arabe soit appris. Je trouve que c’est une excellente idée», a-t-il martelé.

Il a rappelé par ailleurs que l’islam était actuellement «une religion qui est aussi pleinement française, c’est la deuxième religion de France» et s’est félicité que le Président souhaite «que tous les projets de séparatisme ne soient plus les bienvenus sur notre territoire et notamment celui du séparatisme islamiste».

Mesures annoncées par Macron

En déplacement à Mulhouse, Emmanuel Macron a affirmé que le pays devait «lutter contre le séparatisme parce que quand la République ne tient pas ses promesses, d'autres essaient de la remplacer».

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Il a annoncé que la France allait progressivement cesser d'accueillir des «imams détachés» envoyés par d'autres pays, comme la Turquie et l'Algérie, en augmentant parallèlement le nombre d'imams formés en France. Il a indiqué aussi qu’il était prévu de mettre fin à l'accueil des quelque 300 «psalmodieurs» reçus chaque année durant la période du ramadan.

En outre, à partir de la rentrée de septembre 2020, «les enseignements en langues et cultures d’origine étrangère seront supprimés partout sur le sol de la République».

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