16% parmi l’ensemble des Français déclarent quant à eux ne l’avoir jamais fait.
En outre, les pratiques sexuelles virtuelles attribuées à Benjamin Griveaux sont loin d’être exceptionnelles parmi les jeunes générations: 54% des hommes de moins de 30 ans annoncent s’être déjà excités virtuellement avec un ou une partenaire via SMS, photos, vidéos ou webcam.
Le sondage indique également que la diffusion des photos de ses attributs génitaux est une pratique largement répandue chez les jeunes. Il s’est avéré qu’un Français sur six (soit 17%) avait déjà envoyé une telle photo à quelqu’un.
46% craignent d’être victime de cyberviolence sexuelle
Dans ce contexte, la crainte d’être à son tour victime de cyberviolence sexuelle s’est emparée d’une grande partie des jeunes et, plus largement, de ceux qui se sont déjà adonnés à cette pratique. Ainsi, une personne sur deux chez les moins de 25 ans (46%) admet avoir peur d’être victime un jour de cyberviolence sur Internet ou sur les réseaux sociaux et cette crainte est naturellement plus forte chez les Français ayant déjà envoyé la photo de leur sexe à quelqu’un: 53% des personnes l’ayant fait craignent de voir un jour publier une telle image d’eux sans leur consentement.
De plus, 4% des Français de 18 à 69 ans avouent avoir déjà contribué à la diffusion non consentie de vidéos et photos intimes. Cette pratique, qui est condamnée par la loi, reste essentiellement masculine chez l’ensemble des Français (5% des hommes contre 1% des femmes), et est davantage répandue chez les jeunes de moins de 25 ans (8% des garçons contre 3% des filles).