Tandis que Piotr Pavlenski est confronté à des accusations directes et indirectes d’être un soi-disant agent russe, l’avocat Juan Branco a été laconique à ce sujet:
«Le complotisme fanatique a un pouvoir en plein désarroi», a-t-il déclaré à la question de Sputnik sur la plausibilité de cette hypothèse.
Le juriste a été lui-même la cible des accusations d’Apolline de Malherbe lors d’un entretien sur BFM TV dans Bourdin Direct. Interrogé par le HuffPost, Me Branco a annoncé avoir signalé la journaliste au CSA.
«Rien à dire, c’est encore une fois, l’Histoire laissera à chacun tirer les conclusions de ses actes pendant ces périodes», a fait remarquer Me Branco en quittant le palais de justice de Paris.
La journaliste avait notamment lancé: «Plus on vous entend et plus on se demande si Piotr Pavlenski n’est pas que l’exécutant et vous le manipulateur».
Vidéos révélées par Pavlenski
Piotr Pavlenski, ayant le statut de réfugié politique en France, et sa compagne Alexandra de Taddeo se sont présentés le 18 février devant un juge d'instruction. Une information judiciaire a été ouverte à leur encontre pour «atteinte à l'intimité de la vie privée par enregistrement ou transmission de l'image d'une personne présentant un caractère sexuel».
Une deuxième information judiciaire a été initiée à l’égard de l’«artiste» russe pour des «violences avec arme et sous l'emprise de l'alcool ayant entraîné une incapacité inférieure à huit jours», qui remontent à la soirée du 31 décembre 2019 dans la capitale française.
Après les premières annonces qu'il sera représenté par Juan Branco, son avocat sera finalement le pénaliste Yassine Bouzrou.
Pavlenski a revendiqué la diffusion de messages et vidéos X impliquant Benjamin Griveaux qui a par la suite retiré sa candidature à la mairie de Paris. À en croire Pavlenski, il possède d'autres vidéos concernant d'autres hommes politiques.