Les officiers de la caserne de Deuil-la-Barre, dans le Val-d'Oise, dénoncent les méthodes managériales de leur commandant, nommé à la tête de la caserne en juillet 2018, rapporte le Parisien.
Les CRS sont également soutenus par les trois principaux syndicats de police, Alliance, Unité SGP et Unsa, lesquels ont consacré pas moins de 12 tracts à dénoncer les méthodes du commandement.
«Il est tout le temps dans le directif, jamais dans le participatif », regrette Johann Cavallero, délégué national du syndicat Alliance en charge des CRS, qui reconnaît que « sur le terrain, ce commandant est un bon officier». «Mais pour ses hommes, si les syndicats n'interviennent pas, c'est l'enfer…»
Arrêts maladie et consultations médicales
En outre, en 2019, la CRS7 a comptabilisé 103 jours d'arrêt maladie de plus qu'en 2018.
Le tribunal administratif saisi
Comme le précise le quotidien, un gardien de la paix a décidé de porter l'affaire devant le tribunal administratif, demandant notamment une évaluation des risques psychosociaux par un cabinet spécialisé.
«Il n'y avait pas d'autres choix. Face à de tels agissements, la justice doit ouvrir d'autres portes de sortie pour les fonctionnaires que le triptyque mutation, démission ou suicide», a expliqué au Parisien l’avocate de l’officier, Me Karima Saïd.
Le tribunal a toutefois rejeté la requête, estimant que la manière dont le ministère a géré la situation était suffisante. Sous la pression des organisations syndicales, une cellule de veille consacrée aux risques psychosociaux a été mise en place.