Une femme d’origine congolaise a été poignardée le 31 janvier dans le RER à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), rapporte Le Parisien. Deux semaines après les faits, ses trois copines suspectées de l’agression ont été placées en détention provisoire pour tentative d’assassinat, toujours selon le quotidien citant des sources concordantes.
Les enquêteurs de la Brigade des réseaux franciliens estiment que les trois femmes auraient tendu à leur victime un guet-apens sanglant dans le RER. Cette dernière, hospitalisée, présentait de nombreuses plaies à l’arme blanche, dont certaines auraient pu être létales. Les coups auraient été portés avant de sortir de la rame de RER, la jeune femme s’est alors effondrée sur le quai, ce qui est visible sur des séquences qui ne montrent toutefois pas le début du drame.
C'était à la gare de Villeneuve Saint Georges, on dit que c'est une histoire de " rando" entre filles mais ça reste à vérifier. pic.twitter.com/Grs2iFYyMD
— F.T (@FT72114129) February 1, 2020
Origines de l’agression
Le différend initial se baserait sur un motif dérisoire, portant sur un petit-déjeuner que l’enfant de la victime ne voulait pas prendre chez elle. En outre, comme le précise le Parisien, la victime a été connue au Congo pour ses vidéos sur les tenues vestimentaires.
«Elle faisait des directs. Le principe, c'est de se filmer en train de s'embrouiller avec quelqu'un et de mettre ça en ligne. C'est la grande mode au Congo. J'ai surpris ma nièce il n'y a pas longtemps et je lui ai remonté les bretelles», a expliqué une mère de famille congolaise interrogée par Le Parisien.
Menaces de mort
Ayant reconnu leur présence à la gare RER de Villeneuve-Saint-Georges le jour de l’attaque, les suspectes nient avoir porté des coups de couteau à leur victime.
Entre-temps, l'une des agresseuses avait annoncé sur les réseaux sociaux avoir «découpé» la victime. Sur une des vidéos, des femmes auraient paradé avec des effets personnels dérobés à la victime. L’une d’elles aurait également encouragé le public à se rendre à l’hôpital afin de «couper les tuyaux» de la femme agressée pour qu’elle décède, indique Actu17.