Dans le cadre de la conférence de Munich sur la sécurité, le Président Volodymyr Zelensky s’est exprimé concernant le rétablissement de la paix dans le Donbass, à laquelle Kiev se dit prêt mais selon ses propres conditions:
«Notre armée est très forte, l’une des plus fortes d’Europe, composée de 200.000 personnes, nous sommes prêts à tout. Mais nous voulons la paix, selon nos termes», a souligné M.Zelensky le 15 février.
Les parties s’accordent à nouveau sur les accords de Minsk
D’après le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le Président ukrainien a toutefois tenté de «toucher» au texte de ces accords, provoquant l’étonnement d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel. Zelensky a finalement promis des élections dans le Donbass à l’automne 2020, en même temps que les élections locales dans tout le pays.
Cessez-le-feu en échec
Le 12 février, la diplomatie russe a annoncé via un communiqué que le cessez-le-feu complet n’avait pas encore été atteint, tandis que du matériel militaire était toujours présent sur la ligne de front. De plus, le Donbass n’a toujours pas obtenu de statut spécial, comme prévu par les accords. Tout cela aurait dû être mis en place avant fin 2015, a-t-elle rappelé.
«Kiev a commencé à saboter l’ensemble des mesures immédiatement après sa signature», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, qui relève toutefois des progrès réalisés dans les relations russo-ukrainiennes. En cinq ans, deux importants échanges de prisonniers ont permis de libérer 500 personnes.