Le député LREM Bruno Questel est revenu sur l’affaire Griveaux vendredi 14 février, appelant à sanctionner Piotr Pavlenski, qui avait annoncé la veille être derrière la publication des vidéos X compromettant l’ancien candidat à la Mairie de Paris. Alors que l’«artiste» russe est réfugié en France depuis 2017, le député a clairement réclamé la levée de son asile politique, sur le plateau de La Chaîne Parlementaire:
«Qu’on foute ce mec dehors, il est réfugié politique, il est venu demander l’asile, mais il se comporte comme un salopard. Il n’a aucune notion de ce qu’est un comportement adapté dans une société éclairée. Première chose à faire: le mettre dans un avion direction la Russie. Il verra avec Monsieur Poutine s’il peut faire ce genre de connerie»,a-t-il déclaré dans l’émission Ça vous regarde.
Un autre député LREM, Joachim Son-Forget, s’était déjà prononcé en ce sens sur CNews.
Piotr Pavlenski "Qu'on foute ce mec dehors ! Il est réfugié politique, il se comporte comme un salopard. S'il y a une 1ère chose à faire c'est de le mettre dans un avion direction la Russie et il verra avec Mr Poutine s'il peut faire ce genre de connerie" tranche @BQuestel.#CVR pic.twitter.com/q2C2dLJibz
— LCP (@LCP) February 14, 2020
La «foire aux ordures»
Bruno Questel a de nouveau pris la parole plus tard dans l’après-midi du 14 février, aux micros de BFM TV. Il est revenu sur le caractère privé des vidéos, et a affiché sa réprobation pour ce genre de méthodes.
«Ce sont des vidéos privées, elles ne regardent que leurs auteurs quels qu’ils soient. […] Ce n’est plus de la politique, c’est la foire aux ordures.»
Un «artiste» russe réfugié en France
Piotr Pavlenski, «artiste» russe réfugié politique en France depuis 2017, a revendiqué être derrière la diffusion des vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux. Ce dernier, candidat LREM à la mairie de Paris, a annoncé se retirer de la course le lendemain.
En 2019, Pavlenski a été condamné par la justice pour avoir mis le feu en 2017 à la façade de la Banque de France, à Paris, à trois ans de prison, dont deux avec sursis. En outre, d’après Mediapart, il est recherché par la police française pour «violences volontaires avec arme» depuis le Nouvel An.