La Chine peut aller jusqu’à condamner à mort pour dissimulation délibérée de symptômes du Covid-19 ou pour avoir falsifié des informations concernant l'état du malade, selon un communiqué publié samedi 15 février par un tribunal chinois, rapporte la Deutsche Welle (service international de diffusion allemand).
La dissimulation de l'historique de ses voyages peut aussi être considérée comme une infraction pénale. La personne à la source de l'infection et qui a entraîné la propagation du virus sera accusée de mettre en danger la sécurité publique. Elle peut être condamnée à 10 ans de réclusion, à la prison à vie ou à la peine de mort.
Le 15 février, la Commission nationale de la santé en Chine a interdit aux habitants souffrant de toux, de fièvre et d'autres symptômes de maladie virale de circuler dans le pays en bus, en train ou en avion.
En outre, toutes les personnes qui reviennent chez elles après des vacances passées dans la zone de l'épidémie doivent rester confinées chez eux ou sous surveillance médicale 14 jours, et ceux qui n’observent pas la quarantaine seront punis.
Le premier décès par coronavirus hors d’Asie
Un touriste chinois âgé de 80 ans touché par le coronavirus et qui était hospitalisé à Paris depuis fin janvier, est décédé le 15 février.
Le Covid-19, détecté en Chine dans la province de Hubei, a déjà contaminé 66.580 personnes et fait 1.524 morts dans le pays.