Dans le cadre de sa campagne pour les élections municipales à Paris, Benjamin Griveaux devait se rendre la semaine prochaine dans les locaux de Sud Radio pour parler de son programme. Mais un tweet publié le 11 février par le président de la station, Didier Maïsto, l’a visiblement fait revenir sur sa décision. Sur le réseau social, le PDG a repris les derniers clichés du candidat, grimaçant, aux côtés de ses têtes de listes.
Payé par les contribuables pour faire le pitre et une campagne électorale.
— Didier Maïsto (@DidierMaisto) February 11, 2020
N’a pas mis les pieds à l’@AssembleeNat depuis des lustres, ni en séance ni en commission. Ne fait : RIEN. 12.000 € mensuels, ça fait cher la grimace. https://t.co/43tlzQOGjF
Le PDG explique ainsi qu’il a voulu mettre en avant un «fait banal», «à un moment où les deniers publics sont scrutés de près par les citoyens». Il déplore que l’équipe de Benjamin Griveaux se soit vexée et ait annulé sa venue, et précise qu’il est toujours invité à s’exprimer sur sa radio.
L’équipe de communication de Benjamin Griveaux s’est vexée : il devait être l’invité de la matinale de @SudRadio la semaine prochaine et pour l’instant, c’est annulé. Voici son activité à @AssembleeNat 👉https://t.co/TTtMMgIM8M En France la parole est LIBRE, il reste le bienvenu. https://t.co/8qdKkALsUG
— Didier Maïsto (@DidierMaisto) February 11, 2020
Ni Benjamin Griveaux, ni son équipe n’ont officiellement commenté l’annulation de sa venue chez Sud Radio.
Les «craquages» de Benjamin Griveaux
Alors que les sondages le donnent perdant aux élections municipales avec seulement 16% d’intentions de vote, derrière Anne Hidalgo (25%) et la candidate des Républicains Rachida Dati (19%), le candidat LREM a voulu se refaire une image «cool» avec des clichés postés par son directeur de campagne, qui les a qualifiés de «craquage».
Parmi ses mesures phares, Benjamin Griveaux compte créer un «Central Park» à la place de la gare de l’Est, verser jusqu’à 100.000 euros d’aide aux Parisiens qui souhaitent acheter un appartement ou encore rendre la capitale propre en 100 jours grâce à un plan de lutte contre les rats et les punaises et une opération de nettoyage des tags.