Les déclarations de Paris concernant le récent tir de missile iranien constituent une ingérence dans les affaires intérieures de la République islamique, estime le porte-parole de la diplomatie iranienne Abbas Moussawi.
«Le programme balistique défensif de l’Iran n’a aucun rapport avec la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’Onu, car les missiles iraniens ne sont pas destinés à porter des armes nucléaires», écrit le porte-parole sur sa chaîne Telegram.
Précédemment, les autorités iraniennes avaient fait état du lancement d’une fusée porteuse Simorgh avec à son bord le satellite Zafar. Le missile n’a cependant pas réussi à atteindre la vitesse nécessaire à la dernière étape de son vol pour mettre le satellite sur l’orbite voulue.
En réaction, Paris a condamné le tir du lanceur spatial et exhorté la partie iranienne à respecter ses engagements internationaux.
Résolution de la discorde
Adoptée en juillet 2015 en soutien au Plan d’action global commun (JCPOA), la résolution 2231 appelle l’Iran «à ne mener aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des armes nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie des missiles balistiques».
Pour leur part, les responsables américains ne cessent d’affirmer que les essais de missiles balistiques iraniens représentent une violation de la résolution 2231, une accusation que l’Iran a toujours rejetée.