Les images sont d’une violence inouïe. Massivement diffusée sur les réseaux sociaux, une vidéo tournée par un membre du groupe du rappeur Sadek, originaire de la Seine-Saint-Denis, alimente la chronique.
Le rappeur et plusieurs de ses comparses attendent le blogueur Bassem en bas de son immeuble, puis le tabassent au sol à coups de poings, pieds et matraques télescopiques.
Une inimité née sur les réseaux sociaux
Tout est parti d’une série de vidéos échangées entre les deux hommes après l’annulation d’un concert du rappeur parisien à Saint-Priest, en périphérie de Lyon. Les organisateurs ont préféré annulé l’événement, car ils craignaient des affrontements. Le blogueur a en effet menacé à plusieurs reprises le rappeur, insultant en particulier sa femme.
Bassem avait en outre provoqué Sadek en l’invitant à venir le voir «pour régler ça», livrant son adresse. Ces mots ont été pris au pied de la lettre.
Une expédition punitive
Après une dernière série de vidéos, le rappeur parisien a filé en voiture avec des amis jusqu’à l’adresse mentionnée et a «massacré» le blogueur, le tout étant délibérément filmé.
Sur les images, choquantes, au moins quatre personnes frappent l’homme à terre dans la tête à l’aide de matraques télescopiques.
Le blogueur a été hospitalisé. Selon les informations du Parisien, et contrairement à ce qui est relayé sur les réseaux sociaux, Bassem n’est pas dans le coma.
Quelques heures plus tard, le rappeur a publié une vidéo d’excuse en expliquant qu’il avait été poussé à bout mais regrettait son geste.
#Sadek présente ses excuses. #Bassem pic.twitter.com/y9OAIxlwuj
— YANI$ (@YNS_RR) February 11, 2020
Des précédents avec Bassem
Ce n’est pas la première fois que ce blogueur de la région lyonnaise est lié à des histoires massivement partagées sur les réseaux sociaux.
Il s’était notamment battu avec un autre blogueur, originaire d’Antony, dans les Hauts-de-Seine, appelé Vetcho92.
Il avait aussi appelé à l’évacuation d’une maison squattée par une famille de roms dans le Val-d’Oise, appel qui avait été suivi d’effets puisque une vingtaine de jeunes se sont rendus sur place pour «libérer» le logement.