Alors qu’il distribuait des tracts avec son équipe de campagne à Toulouse, le candidat RN aux municipales, Quentin Lamotte, a été pris à partie en plein centre-ville. Il affirme qu’il s’agissait d’«une trentaine d’individus se revendiquant des milices antifas».
Voici le vrai visage de l'extrême gauche à #Toulouse : celui de la haine et de la violence. Ils attaquent en meute des femmes seules, quelle lâcheté !
— Quentin Lamotte (@q_lamotte) February 9, 2020
Nous réclamons la dissolution de ces groupuscules "antifas" et une condamnation exemplaire des agresseurs ! pic.twitter.com/V5uGNCNwsa
Les individus auraient blessé certains de ses colistiers et détruit son matériel, a affirmé la tête de liste du parti de Marine Le Pen. Dans un communiqué, il a indiqué que quatre plaintes avaient été déposées, lui-même ayant été la cible de «crachats, bousculades et coups de bâton». Il a également précisé que «des militants d’autres listes de gauche qui assistaient à la scène se sont joints à ces milices antifas» pour l’invectiver.
#Toulouse : Violente agression par des milices d'extrême gauche, 4 plaintes déposées. #Municipales2020 pic.twitter.com/unrqAPZnfA
— Quentin Lamotte (@q_lamotte) February 9, 2020
Le candidat, conseiller régional de la région Occitanie, a reçu le soutien du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ainsi que de Marine Le Pen, qui a appelé à davantage de mesures de la part du gouvernement pour protéger ceux qui font campagne.
Je suis inquiet de la tournure que prend le débat des #municipales2020 à #Toulouse avec la multiplication des attaques contre les candidats. Je condamne l’agression de Quentin Lamotte et son équipe sur un marché. Face aux violences, pas de silence ni de complaisance !
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) February 9, 2020
Soutien à @q_lamotte et plus généralement à tous nos candidats attaqués, menacés et intimidés chaque jour par les milices d’extrême gauche.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 10, 2020
Que fait l’Etat pour permettre le déroulement serein des campagnes et faire respecter notre Constitution et notre démocratie ?! MLP https://t.co/OLxWtXsxs6
Lundi 10 février, Quentin Lamotte s’est rendu à l’Unité Médico-Judiciaire de Toulouse pour faire constater ses blessures dans le cadre de son dépôt de plainte, qui porte sur des «violences aggravées» et l’«entrave à la liberté d’expression» avec destruction et dégradation, selon la radio locale «100%». Aucune figure de gauche n’a pour l’instant officiellement communiqué sur ces faits.