La Turquie a menacé samedi de représailles si ses avant-postes militaires, dont trois ont été encerclés par les forces de Bachar el-Assad, étaient attaqués dans le gouvernorat d'Idlib, le dernier bastion rebelle de Syrie, rapporte l’AFP.
En accord avec la Russie, la Turquie a installé 12 postes d'observation à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.
Ankara a envoyé cette semaine environ 150 véhicules chargés de commandos et des munitions pour renforcer ses positions. Vendredi, elle a indiqué que trois de ses avant-postes avaient été encerclés par des soldats de l’armée gouvernementale syrienne.
«Nos postes d'observations à Idlib sont toujours en service et sont capables de se protéger avec les armes et l'équipement dont ils disposent», a assuré le ministère turc de la Défense sur Twitter.
«En cas de nouvelle attaque, une réponse appropriée sera mise en œuvre de la manière la plus forte, basée sur le droit à l'autodéfense.»
Cet incident a rendu furieux Ankara, qui a demandé à Moscou de faire pression sur Damas pour qu'il cesse son offensive.
Une délégation russe devait s'entretenir samedi avec des représentants turcs à propos de la situation à Idlib.