Les autorités chinoises s’efforcent de mettre un terme à l’expansion du coronavirus qui continue de se propager à travers le pays et le monde. Pour y parvenir, elles souhaitent tester le médicament russe appelé triazavirine, a indiqué le vice-ministre russe de la Santé Sergueï Kraevoï aux journalistes, le 4 février.
«Elles [les autorités chinoises, ndlr] nous achètent un médicament, la triazavirine, pour mener des essais cliniques», a déclaré M.Kraevoï.
Grands espoirs
«Ce médicament n’est pas enregistré en Chine, mais, selon des médecins, il contribuera beaucoup à la lutte contre le coronavirus», a-t-il assuré devant les journalistes.
Selon lui, les autorités chinoises se sont adressées aux pharmaciens russes en leur demandant de leur vendre la triazavirine dès que possible.
Pneumonie inconnue
En décembre, une flambée de pneumonie inconnue a éclaté dans la ville chinoise de Wuhan, dans la province du Hubei. Les chercheurs ont indiqué plus tard que la pneumonie était liée au nouveau coronavirus qu’ils avaient appelé 2019-nCoV.
Outre la Chine, une vingtaine de pays en Europe, en Asie et en Amérique avaient déjà signalé des cas de ce coronavirus. À en croire le dernier bilan arrêté au soir du 3 février par les autorités sanitaires chinoises, l'épidémie de coronavirus 2019-nCoV a fait 425 morts. La commission nationale de la santé a annoncé que 20.438 cas de contamination ont été recensés.