Encore une fois, Jean-Luc Mélenchon s’en est pris au préfet de police de Paris, Didier Lallement, suite à une histoire liée à la figure emblématique des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, lors de la manifestation contre la réforme des retraites du 1er février.
«Les mecs me courent après, pour m'arrêter, me disant : "Monsieur Rodrigues, s'il vous plait, contrôle d'identité." Ils savent qui je suis! [...] Ils viennent me contrôler... Soi-disant que [l']avenue de Tourville – là où ils m'ont arrêté – est dans un truc interdit. C'est nullement stipulé dans l'arrêté, ils ont mis une amende à un endroit où j'ai le droit de me balader!»
"Un jour vous ne serez pas entouré par 300 policiers monsieur Lallement. Et là, vous croiserez le regard que vous avez mutilé" - @J_Rodrigues_Off, qui a aussi pris une amende de 135 euros #acte64 #GiletsJaunes pic.twitter.com/nWU5rYVvWA
— Jonathan Moadab (@MoadabJ) February 1, 2020
Le Gilet jaune s’est adressé directement au préfet de Paris en lui disant qu’un jour il ne serait pas accompagné de «300 policiers» et qu’il croiserait «le regard que vous avez à jamais mutilé». Il a aussi accusé M.Lallement d’avoir «détruit» sa vie et sa vue.
Jean-Luc Mélenchon intervient
Sur son compte Twitter, le leader de La France insoumise a publié le même jour un message de soutien à Jérôme Rodrigues, en qualifiant le préfet de «psychopathe».
La persécution acharnée contre Jérôme Rodriguez est une violence délibérée de Lallement, préfet psychopathe de Paris, chef de l’«autre camp».
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 1, 2020
Ce n’est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon attaque Didier Lallement. Le 5 décembre, il avait pointé du doigt le préfet pour sa gestion de Paris lors d’une journée de grève générale. M.Mélenchon l’avait accusé «d’avoir organisé le désordre et la pagaille» dans la capitale française.