Alors que la Chine fait face à une épidémie de coronavirus, le ministère chinois de l’Agriculture a annoncé que la grippe aviaire H5N1 avait refait surface dans la province du Hunan.
Selon le ministère, la maladie s’est déclarée dans une ferme comptant 7.850 poulets, dont 4.500 sont morts.
Pour éviter sa propagation, les autorités ont décidé d’abattre plus de 17.800 volailles autour de la zone concernée.
Aucun cas humain n’a été signalé pour l’heure. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que même si cela peut arriver, la souche n’infecte pas facilement l’Homme.
Selon l’OMS, les premiers cas connus de la contamination d’humains par le virus H5N1 ont eu lieu à Hong Kong en 1997. La maladie avait alors emporté six vies.
Le virus est réapparu en 2003 en Chine continentale et à Hong Kong. Entre 2003 et le 5 mai 2014, 15 pays ont informé l’OMS de 665 cas d’infection au virus H5N1, dont 392 ont abouti à une issue fatale.
Un nouveau coronavirus
Le 30 janvier, l’OMS a déclaré une urgence sanitaire internationale.
Selon les dernières informations, rien qu’en Chine, le nombre de personnes contaminées a atteint les 14.380. 304 personnes sont décédées.
Les premiers cas de contamination ont été confirmés en Russie le 31 janvier.
Mesures prises par la Russie
À partir du 1er février, la Russie suspend ses vols vers la Chine, à l’exception de ceux assurés par Aeroflot vers Pékin, Hong Kong, Shanghai et Canton et des vols réguliers chinois arrivant à l’aéroport Cheremetievo de Moscou. La frontière avec la Chine sera fermée et le passage en Mongolie limité.
Sur ordre de Vladimir Poutine, les Forces aérospatiales procéderont à l’évacuation des Russes se trouvant dans les régions chinoises les plus frappées par le nouveau coronavirus 2019-nCoV.