L'ancien ministre irakien des Télécommunications, Mohammed Allawi, a été nommé samedi Premier ministre de ce pays proche-oriental.
Plus tôt dans la journée, une source politique irakienne avait porté à la connaissance de Sputnik que les leaders des partis les plus influents du parlement irakien, l’Alliance Fatah et En marche, avaient concilié sa candidature.
Le Président Barham Salih a adressé fin décembre une lettre au parlement dans laquelle il a menacé de démissionner en raison de la situation controversée qui s’est créée autour du choix de la candidature au poste de Premier ministre du pays après la démission d’Adel Abdel-Mehdi, survenue le 30 novembre sur fond de manifestations continues.
Appel à ne pas lâcher
Sur sa page Facebook, le nouveau Premier ministre a indiqué en s’adressant aux protestataires qu’aucun changement ne serait advenu dans le pays sans leur courage.
«Je vous prie de poursuivre la protestation», a-t-il lancé, promettant de combattre la corruption et de désigner la date des nouvelles élections.
Situation en Irak
Depuis début octobre 2019, des manifestants déferlent dans les rues de villes du pays, exigeant le départ du gouvernement, la lutte contre la corruption et le chômage et exigeant une amélioration du niveau de vie.
D’après les données annoncées par le Président, 600 personnes sont mortes et 50.000 ont été blessées dans les affrontements qui se sont produits dans le cadre de ce mouvement.
Il s’agit des plus importantes manifestations depuis la chute de Saddam Hussein.